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Pendant que les grands médias mettent l’accent sur l’acquisition illégale d’oeuvres musicales copyrightées sur Internet et traitent vaguement des artistes découverts sur Youtube, l’écrasante communauté vidéo, utilisée massivement par les compositeurs amateurs tels que moi, la licence ouverte du Creative Commons est isolée sur la banquise en toile virtuelle. Pourtant, la musique libre de droit rend bien des services : le partage artistique, pour ne citer que lui. Et si Youtube est la communauté de partage vidéo par excellence, Jamendo en est de même pour la musique. Lancez la lecture d’un album, et voilà que votre ouïe en prend plein les oreilles, dans tous les genres, du classique (les somptueux morceaux du pianiste espagnol Galdson dans son album romantique “Roots”) à la trance, du contemporain au farfelu (David TMX et son album gore “C’est du Lourd” sont un fief exemple !), du bon et du moins bon.

Creative CommonsSur le papier, la licence CC permet de reproduire, de recopier et de diffuser l’oeuvre à condition de citer l’auteur dans les sources de son projet. Elle dispose également de variantes dans lesquelles l’utilisateur peut ou non, par exemple, altérer l’oeuvre originale. Les artistes empruntant cette licence ouverte dans une communauté grand public ont généralement des ambitions et des objectifs bien différents des artistes traditionnels. Pour les amateurs, c’est une occasion de se faire connaître en étant rapidement écouté et en se faisant éventuellement intégré et diffusé dans des projets de petite échelle tels que des courts-métrages, des jeux indépendants ou des espaces IRL (gares, restaurants, etc). Débuter, faire des essais, recevoir des échos bons ou mauvais et avoir des échanges critiques constructifs sont un moyen simple de se forger une idée des attentes de ses premiers “fans” et de s’améliorer. Chez les artistes confirmés, c’est même une philosophie, une vision des choses dans laquelle l’argent et la monétisation des oeuvres, dans un format alors fermé et seulement cessible par l’intermédiaire des bonnets de la grande machinerie industrielle, ne fait pas la part belle. Souvent, ce sont des passionnés, au même titre que les jeux indépendants dans un autre art en devenir, qui affirment leurs positions face à la société de consommation. Toutefois, il existe aussi des alternatives telles que Beezik : la musique est téléchargée en contrepartie du visionnage publicitaire ou directement contre argent comptant, selon la méthode classique de téléchargement légal.

Afin d’enrichir la piste audio de vos séquences vidéos de vacances, vous aurez l’occasion d’intégrer une musique pour montage vidéo en laissant libre court à votre imagination. Toutefois, pour des diffusions à plus large spectre comme des boutiques, concerts ou entreprises, il faudra tout de même s’acquitter d’une faible cotisation : des droits d’entrée à la SACEM à des forfaits sur Jamendo Pro. Dans tous les cas, ce genre de communauté vous offre un large éventail de style pour l’intégrer dans les thèmes que vous convoitez : musique ambiante (sons de nature, instruments asiatiques illustrant la zen-attitude) pour un centre de relaxation, musique orchestrale pour un court-métrage ou ambiance horreur dans votre parc municipal pour chasser les petits monstres d’Halloween, quémandant des friandises, alors que vous êtes vêtu en vert zombie sans cervelle ou en vilaine sorcière à bouton. Pour affiner votre recherche, Jamendo vous propose un filtre par style, instrument et même thème. Que demande le peuple ? La mélodie ou l’ambiance parfaite, peut être, car vous ne trouverez pas toujours votre bonheur dans ces centaines de milliers de compositions. Alors oui, vous devrez probablement vous tourner vers vos artistes préférés et leurs demander leurs accords, moyennant argent, ou pas.     

Article sponsorisé.
Jamendo, Beezik, David TMX et la SACEM ne sont pas liés au sponsor.